L’industrie automobile face aux défis du XXe siècle

L’innovation technologique, quel que soit le domaine concerné, a toujours joué le rôle de perturbateur dans tous les aspects de la civilisation humaine. Aussi, il n’est pas surprenant de constater que l’industrie automobile est en train de traverser une conjoncture exceptionnelle à l’heure actuelle, du fait des nombreux changements apportés par les dernières inventions mécaniques, électroniques, numériques et électriques.

Bon à savoir

Ce qui se passe actuellement n’a rien à voir avec ce qui a été vu et vécu au début du XXe siècle. Certes, l’engouement est peut-être le même, mais en termes de créativité, la situation est sans pareille : essor de l’IA (intelligence artificielle) donnant un pouvoir d’autonomie aux véhicules, abandon des véhicules fonctionnant aux énergies fossiles au profit des véhicules électriques et/ou hybrides, émergence de nouveaux matériaux capables d’absorber les chocs et de reprendre leur forme avant l’impact, intégration d’options facilitant la maîtrise du véhicule tout en profitant du confort intérieur (caméra de recul, sièges chauffants, tableau de bord connecté, etc.)… Selon un rapport d’un institut de sondage américain, il y aurait 260 millions de voitures connectées sur la route d’ici 2021 (chiffres revus légèrement à la baisse à cause du virus Covid-19). Ce seront des véhicules contenant des capteurs qui, non seulement amélioreront la sûreté des déplacements quotidiens, mais modifieront également et complètement notre façon de conduire.

La voiture autonome, synonyme du progrès

voiture autonome google

Habituellement, dès que l’on parle de nouvelles voitures, les esprits se tournent immédiatement vers les constructeurs traditionnels tels Toyota, Ford, Citroën, Rolls Royce, BMW, ou Mercedes. Et pourtant, à l’heure actuelle, les plus célèbres véhicules autonomes sont fabriqués par des géants de l’informatique comme Apple et Google. À vrai dire, il n’y a rien de surprenant à ce phénomène, tant ces compagnies ont su allier les innovations technologiques de leurs domaines de prédilection à celles de l’automobile. Résultats : les véhicules du futur seront des logiciels ambulants capables de partir d’un point A pour aller vers un point B. Selon les analystes, Google et Apple, ne deviendront peut-être pas des constructeurs automobiles sur le long terme, par contre, leurs connaissances seront très certainement sollicitées par les constructeurs classiques.

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